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Étirév 8 août 2019 10:50

La Femme chez les iraniens et l’histoire Universelle des « deux principes ».
La grande révolte de l’homme contre la Femme ouvrit l’ère des discordes, qui devaient régner si longtemps.
L’humanité fut, dès ce temps, divisée, et c’est cette division qui est représentée par les « Deux Principes se disputant le monde ».
Le Principe féminin, qui avait créé l’âge d’or et qui voulait en conserver les bases, fut appelé Conservateur (qui conserve la vie en soi et conserve le monde).
Le Principe masculin, qui avait voulu détruire l’ordre établi, fut appelé Destructeur (qui se détruit pour créer la vie de l’enfant et détruit le monde)
La Perse, c’est-à-dire l’Iran n’a pas été épargnée par cette révolution « religieuse ».
Néanmoins, rappelons quelle était la divinité primitive chez les Perses.
Les souvenirs lointains de l’histoire de l’Iran nous disent qu’il y eut autrefois dans ce pays une race de créatures appelées Dives. Cette race était regardée comme excellente et supérieure, puisque son nom, resté dans les langues, a servi à désigner l’Etre suprême et le don de l’Esprit le plus élevé. Ce nom renferme tout ce que, aujourd’hui encore, les hommes admirent et honorent le plus sur la Terre.
Les hauts faits des Dives, leurs qualités, les mettaient au-dessus des hommes (mais non au-dessus de la Femme).
Si on en a fait une espèce distincte, ce n’est pas parce qu’elles sont surnaturelles, c’est parce qu’elles sont surmasculines. Quand l’homme a pris la première place dans le monde, son orgueil a tout embrouillé, il a mis alors dans l’espace ce qui le dépassait en sagesse et en esprit. C’est ainsi que les Dives sont devenues des Êtres surnaturels, mais aujourd’hui le surnaturel s’évanouit devant l’histoire réelle. Déjà un historien du XVIIIème siècle, d’Herbelot, déclare formellement « que les Dives avaient des corps et étaient soumis à la mort ».
Cette race primitive a laissé après elle une longue mémoire qui éveille une idée de force, de puissance, de lumière et d’ordre, c’est elle qui a fondé l’Astronomie, et en général la science, elle avait des monuments imposants et gouverna le monde pendant l’espace de sept mille ans.
Les Péris leur ont succédé et ont occupé la Terre pendant 2.000 ans (pendant l’époque de l’égalité des sexes), les Péris furent des demi-Dieux. Les Dives étaient puissantes et fortes, les Péris furent plus faibles, c’est pour cela que les hommes les ont déclarées meilleures.
L’assemblée des sages s’appelait le Divan. Ce mot répond à celui de Conseil dans les temps modernes.
Le mot Divan signifie aussi un recueil d’ouvrages, de poésies, une source d’instruction donnée par les Dives. Les Arabes leur donnent le nom commun de Jin (racine du mot femme en grec, gyn, gun, gunè).
Le pays habité par ces Déesses était placé sous le plus beau ciel du monde ; il se nommait Ginnistan (selon les mages) ; c’était le séjour des fées. On voyait en elles des êtres puissants qui commandaient à la Nature, qui disposaient des éléments, qui créaient tout ce qui pouvait leur plaire. Les mages de la Perse placent ce lieu de délices au pied du mont Caucase et sur les bords de la mer Caspienne.
Mais toute cette félicité ne devait pas durer. Quand l’homme prit la direction de la société et réduisit la femme en esclavage, dans les époques de persécution et d’angoisses, d’inconcevables douleurs s’abattirent sur le monde. Le Ginnistan, l’ancien lieu de délices, devint le gynécée, la prison des femmes. La jalousie de l’homme a dénaturé leur rôle ; la haine que leur supériorité a engendrée les a couvertes d’opprobres, elles furent poursuivies par la méchanceté. Malgré cette malédiction, la tradition de leur puissance et de leur savoir s’est conservée en faisant de leur nom le nom divin.
Elles furent attaquées et vaincues par Gian.
Nous trouvons encore dans la tradition sacrée de l’Iran un nom générique pour représenter la Femme-Esprit : « les Izeds », qui sont ce que sont ailleurs les Génies, les Fées, les Muses ; il y en a 28, elles président à chaque jour du mois. De là l’usage du calendrier.
Diana surnom d’Aryane
Les Parsis remplacent souvent le mot « A-Vesta » par le mot « Dîn » qui signifie Loi en zend (Dîn fait Dîna et Diana), et l’expression Daena A-Vesta serait synonyme de Diana.
Diana a donc signifié la Loi avant d’être le surnom d’une Déesse. (Comme la loi d’Israël, Ha-Thora, est devenue le surnom de la Déesse Hathor qui en fut l’auteur).
La loi d’Ahoura, « l’esprit Lumière de Diana », paraît constituer le fond du Vendidad (Livre sacré des Perse).
Diodore de Sicile assure que Diane était singulièrement honorée chez les Perses et que ces barbares célébraient encore de son temps, en son honneur, les mêmes mystères dont elle était l’objet chez les autres nations.
Déjà le nom d’Aryana signifiait jour, lumière ; si on le décompose, on trouve que la terminaison « ana » signifie « ancien » et que c’est pour cela qu’elle représente la « lumière ancienne », la science primitive.
Souvent le mot Aryane est remplacé par le mot Ariadné.
Pourquoi ?
Nous avons dit que cette histoire allait nous réserver des surprises et que nous allions voir la lumière descendre du Nord. En effet, Ariadné est une corruption du nom de la Déesse celtique Arduina qui donna son nom aux Ardennes.
Suite...


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