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McGurk McGurk 12 août 2019 13:41

Je ne crois pas qu’il y ait un jour eu de quelconques « dimensions » à l’économie, à part la possession et l’influence.

La dimension « religieuse » évoquée ne pourrait être autre que celle du fanatisme lié au matérialisme qui préfigure la domination via les possessions et enfin l’argent. C’est donc déjà une forme de dérive.

Ni côté social, culturel, ni même la confiance n’ont pas de place dans une transaction basique (troc, vente en général). C’est une rétribution pour service rendu quelle que soit la qualité dudit service. Personne n’a besoin de se connaître pour troquer sur un marcher, ni même d’avoir confiance en un vendeur, c’est la valeur potentielle du bien qu’attribue l’acheteur potentiel à une marchandise qui en fait son prix ainsi que sa rareté éventuelle. L’équivalence des « entités » qui échangent n’est pas non plus pris en ligne de compte.

La confiance, elle, est prise en compte lorsqu’on commence à faire des transactions financières (la bourse) et donc de la spéculation ici aussi le début d’une nouvelle dérive économique. Mais en dehors de cela, l’économie n’a aucun besoin « primaire » d’être humanisée en l’habillant de social ou de religieux notion qui est d’ailleurs parfaitement absente du concept.

C’est bien pour cette raison que la finance reste très généralement en dehors du champ des lois, parce que nous appliquons à la lettre les définitions basiques du marché et du « libre-échange » et que nous ne voulons surtout pas nous poser de question (surtout le public) profonde sur ses conséquences d’où les ventes massives des sociétés nationales et des bien publics.

L’économie est difficile à comprendre même pour moi qui ait eu pendant des années des cours en école parce que ses mécanismes sont à la fois interdépendants, nombreux et complexes.

Que cette complexité sert surtout à des acteurs précis (banques, Etats, industriels) à asseoir leur autorité et emprise sur des nations entières, ce qui mène à la fois à des catastrophes à répétition (chômage de masse, misère, famine, destruction des modèles économiques nationaux, faillite des banques, etc.) et à la remise en cause des systèmes nationaux (sécu, retraites, droits, etc.) dans le but de les détruire et répandre le modèle productiviste dans l’illusion d’un semblant de croissance.

Il est impossible avec ces systèmes de remettre en cause « le système » (politique et économique) qui sert la cause des plus puissants au détriment des plus faibles qui payent chèrement leur contribution.

Actuellement, on en vient progressivement en France, au niveau politique, à une monarchie autoritaire à tendance ultralibérale qui n’hésite/n’hésitera pas à supprimer ce qu’il reste de démocratie pour conserver son rang et sa mainmise sur le pouvoir et le cours des évènements. Tout comme l’aristocratie économique mondiale dictant à des continents entiers comment faire et comment se comporter, quoi penser.


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