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bebert titi 14 août 2019 16:42

Que l’homme pollue et saccage la planète je pense que personne ne le nie lui même disparaîtra la terre existait bien avant l’homme et elle continuera même sans lui ...

Quant aux canicules c’est la même chose d’après la Méteorologie Nationale :


1705. — L’été est si chaud que « ’ le 6 août les thermomètres de Cassini et de la Hire sont brisés par la dilatation du liquide ». Dans le Midi, « chaleur intolérable » : à Montpellier, le 30 juillet, la chaleur égalait celle qui sort du four d’une verrerie et on faisait cuire des œuf


 

1761, 1765, 1767, 1772, 1773 et 1783. — Sécheresse et chaleurs estivales dans l’Est et le Sud-Est. En 1767, les eaux de la Seine sont de 27 centimètres plus basses qu’en .1719. En 1772, dans le Midi, « les maïs furent semés et récoltés sans pluie, ce qui donne à la sécheresse une durée d’environ six mois ». A Paris, la température atteint 36° dès le mois de juin. Le début de l’été 1783 est caractérisé par « des brouillards secs qui n’occasionnent pas de pluie » et que certains considèrent comme une suite des tremblements de terre de la Sicile et de la Calabre. Ces brouillards secs disparaissent vers la fin de juillet : dans les jours qui suivent leurs disparition, la récolte de blé est très réduite par un échaudage général. Le temps sec se prolonge jusque vers la fin de cette année et « en décembre on nettoyait plus facilement les mares qu’on ne le fait ordinairement dans les plus longs jours ».

 

1762, 1764, 1766, 1771, 1778 et 1784. — Etés secs dans le Centre et toutes les régions avoisinantes. On n’y observe, en général, aucune pluie de mars à août 1762, de la mi-mai au 10 août 1764, du 20 juillet au début de novembre 1766, de la fin de juin au commencement de septembre 1771, de la mi-juillet à la mi-septembre 1778.

En Bretagne, les chaleurs et la sécheresse de 1762 détruisent entièrement la récolte de blé noir. Dans le Midi, c’est en 1762 et 1771 que le manque d’eau se fait particulièrement sentir. En 1778, les chaleurs de l’été occasionnent dans l’Yonne de nombreuses maladies, et, à Paris, la Seine est de 8 centimètres plus basse qu’elle ne l’était en 1719. En 1784 dans le Bourbonnais « sécheresse continuelle en sorte que tous les étangs, les sources et la plupart des puits étaient taries et que l’on ne pouvait moudre qu’à bras ».

 

1785. — Grande sécheresse dans toute la France. A Paris, le total de l’eau tombée du 1er mars au 31 mai n’atteint que 21 millimètres. En Bretagne, aucune pluie notable n’est enregistrée « entre la Toussaint 1784 et la Madeleine 1785 ». Dans la Sarthe « les bestiaux se donnent ; à peine peut-on se défaire des chevaux, car on les refuse à qui les offre pour rien. On ne parle que de chiens enragés ; il en est tué une quantité prodigieuse ». Il en est de même dans le Limousin où, par suite du manque de foin, les paysans abandonnent tous leurs animaux. Dans l’Ain, la disette de fourrage oblige à nourrir les ânes avec des sarments coupés dans les vignes. Au mois de mai de cette année, « la livre de beurre vaut 20 sols dans la Sarthe, 36 sols en Ile-et-Vilaine et jusqu’à 48 sols à Bourges et à Issoudun ». Par contre la récolte de vin est très abondante. Dans de nombreux diocèses, les évêques prescrivent des prières publiques pour demander de la pluie.

 

1788. — Sécheresse dans le Sud-ouest. Lors de sa séance du 14 mai 1788, le conseil de ville de Montauban décide d’écrire à l’évêque pour lui demander d’ordonner des prières publiques « afin d’obtenir du ciel la cessation de l’affreuse sécheresse qui règne depuis longtemps et expose les fruits de la terre aux plus grands dangers ».

 

1790. — L’été et l’automne sont tellement secs dans la moitié nord qu’en de nombreuses régions les vignes ne donnent presque rien ; aussi le vin est-il <c d’une cherté horrible, sans doute par une attention de la Providence qui a, par cette privation, arrêté et empêché une partie des excès et des atrocités auxquels se seraient portées les têtes déjà exaltées par un patriotisme mai entendu, si à cette effervescence de l’esprit de parti se fut jointe la frénésie bacchique ».

 

1793. — Dans le Loiret, chaleurs excessives de la fin de juin à la fin d’août : « les légumes séchaient sur leurs tiges, les fruits se consumaient sur les arbres, la viande se décomposait en moins d’une heure ». En Champagne, chaleur et sécheresse caractérisent les mois de juillet à octobre. A Paris, on enregistre 38° 4 le 8 juillet 1793 et pendant toute cette année on ne recueille que 331 millimètres de pluie.

 

1795 et 1798. — Etés chauds. Récolte de vin de 1798 « de qualité merveilleuse, citée pendant 20 ans ; dans le Médoc, vins pleins, corsés, veloutés ».

 

1799. — Dans le Languedoc, « l’été fut très chaud et sec, ainsi que la majeure partie de l’automne. Cette chaleur de l’été fit rancir la graisse et le salé dans les toutes maisons. »

 

 

 

DIRECTION DE LA METEOROLOGIE NATIONALE

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