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eau-du-robinet eau-du-robinet 30 août 2019 02:26

Bonjour,

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La sécurité sociale est avant tout le fruit du Conseil national de la Résistance ou CNR !

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La sécurité sociale fut élaborée par le conseil national de la résistance (CNR), organe qui dès 1943 fédérait l’ensemble des mouvements de résistance hostile au gouvernement de Vichy. En 1944, le CNR a adopté le programme du conseil national de la résistance, sorte de programme politique pour la France libérée. Ce programme incluait la création d’une sécurité sociale obligatoire.

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A la libération, la sécurité sociale obligatoire et universelle a été créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945. Pierre Laroque, haut fonctionnaire et résistant, prend une part considérable dans la rédaction de ces ordonnances, et devient le premier directeur général de la sécurité sociale.

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Pierre Laroque, né le 2 novembre 1907 à Paris et mort le 21 janvier 1997 dans la même ville, est un haut fonctionnaire français.

Il a été directeur général des assurances sociales, puis de la Sécurité sociale d’octobre 1944 à octobre 1951. Souvent appelé le « père » de la sécurité sociale de 1945, c’est de concert avec Alexandre Parodi, ministre du Travail de septembre 1944 à novembre 1945 qu’a été élaborée cette réforme, mise en œuvre ensuite par Ambroise Croizat, député et ministre communiste du Travail et de la Sécurité sociale de novembre 1945 à mai 1947.

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Donc pour moi la carte de la sécurité sociale n’est pas la carte du PCF mais plutôt le fruit des résistants tout court !

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Entre décembre 1944 et octobre 1945, le Gouvernement provisoire est amené à prendre une série d’ordonnances allant dans le sens des mesures préconisées par le programme du CNR :

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26 août et 30 septembre 1944 organisation de la presse, interdiction des concentrations ;

13 décembre 1944, institution des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais ;

18 décembre 1944, contrôle de l’État sur la marine marchande ;

30 décembre 1944, relèvement des cotisations de la sécurité sociale ;

16 janvier 1945, nationalisation des Usines Renault avec confiscation des biens de Louis Renault ;

22 février 1945, institution des comités d’entreprise ;

29 mai 1945, transfert à l’État des actions de la société Gnome et Rhône ;

26 juin 1945, transfert à l’État des actions des compagnies Air France et Air Bleu ;

4 octobre 1945, ordonnance de base de la Sécurité sociale ;

17 octobre 1945, statut du fermage et du métayage.

21 février 1946, rétablissement de la loi des quarante heures ;

28 mars 1946, vote de la loi sur la nationalisation de l’électricité et du gaz ;

24 avril 1946, nationalisation des grandes compagnies d’assurances ;

25 avril, extension du nombre et des attributions des comités d’entreprises ;

26 avril 1946, généralisation de la Sécurité sociale incluant la Retraite des vieux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_du_Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance

Avec 28 % des suffrages, le PCF sort renforcé des élections législatives du 10 novembre 1946 et tente d’apparaître comme un parti de gouvernement. Ainsi, Maurice Thorez déclare dans une interview au quotidien anglais The Times qu’il existe « pour la marche du socialisme d’autres chemins que celui suivi par les communistes russes », mais après son échec à accéder à la présidence du gouvernement, Thorez est désavoué par le comité central de son parti qui déclare le 27 novembre « Les nationalisations ne sont pas des mesures socialistes... La première condition de l’introduction du socialisme dans un pays, c’est l’institution d’un État socialiste ». Le PCF est donc revenu à ses positions de 1943



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