Bof, ce n’est que quand le délit (que dis-je le délit, le crime inexpiable) d’antisémitisme est clairement constitué que le Landerneau politico-médiatique commence à s’émouvoir.
À partir de là, ce n’est plus la loi « républicaine » qui s’applique, et encore moins la charité chrétienne mais la loi mosaîque : ni pardon ni oubli et la malédiction des descendants jusqu’à la dixième génération.
Cependant, faut-il s’apitoyer sur un personnage qui traîne ses parents dans la boue pour faire parler de lui ? On est loin de Pagnol, là...
Il était jadis coutume de laver son linge sale en famille. Maintenant les écrivains et écrivaines se font un devoir de l’exposer généreusement à leurs contemporains sous toutes les coutures.
On peut me rétorquer que Céline dans Mort à Crédit n’épargnait pas son père et affabulait certainement pour notre plus grand plaisir. Mais bon, Céline c’est Céline, n’est-ce pas ?
Ah la la, ces littérateurs qui prennent Céline pour modèle...