@HClAtom
Je profite de cette
réponse particulière pour remercier tous les auteurs de
commentaires, tous très intéressants, de mon article.
La première
problématique que vous soulevez porte sur les emplois induits et
peut être vue à deux niveaux. Le premier, général, comporte
plusieurs angles d’analyse, même si on peut contester l’amalgame :
destruction créatrice de type schumpétérien, déversement de type
sauvyen, gains pour les acheteurs liés à la productivité etc...Mc Kinsey était passé maître dans le calcul « optimiste » de tels emplois, en éludant en particulier les emplois détruits.
En
l’occurrence, on cherche à nous vendre que le « numérique »
est LE « déversoir ». C’est le second niveau. Il me
semble que nous sommes d’accord pour le contester, notamment en
raison de la productivité du secteur. Néanmoins, il y a bien eu ces
dernières années une résurgence de la pratique du codage,
notamment avec le logiciel libre. Mais d’une part, les systèmes de
formation et les personnels ont largement répondu et d’autre part,
je suis d’accord avec vous pour y voir un phénomène transitoire.