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Loatse Loatse 26 octobre 2019 10:12

Bonjour,

Il y a une petite erreur dans cet article, la baisse des APL est compensée par les bailleurs sociaux... on parle d’ailleurs pour certains d’une facture annuelle (ou d’un manque à gagner) de 3 millions d’euros...

or ce manque à gagner sera repercuté sur l’entretien des dits logements et bâtiments // ce qui implique par exemple (c’est le cas chez nous) le non remplacement des appareils de chauffage de 30 ans d’âge (convecteurs) à la fois énergétivores et ne procurant plus une température suffisante. (les plus aisés les changeant à leurs frais, les autres se couvrant comme des oignons)

Idem pour le nettoyage au karcher des facades des dits batiments, jamais effectué alors que cela doit se faire tous les 11ans... de rose nous sommes ainsi passés à gris sale avec coulures noirâtres (balcons et gouttières ) c’est donc double peine que de vivre dans un environnement dégradé, la honte aussi....

Par contre, les bailleurs privés notamment en région parisienne, voient leurs biens prendre de plus en plus de valeur (jusqu’à 100%) en un peu plus d’une décennie... Pour les locataires à petits revenus, pas de compensation donc en plus de loyers exorbitants (1000 euros au mieux un T2 de 30 m2 en grande couronne)..

Les bailleurs privés donc non seulement réalisent une plus value jamais vue en cas de vente de leur bien mais aussi de juteux profits sur le dos des classes moyennes basses qui se situaient jadis dans la catégorie supérieure...

En plus de favoriser la gentrification en milieu urbain,ce phénomène contraint ainsi ces personnes à se loger toujours plus loin, donc à se paupériser encore plus lorsque la voiture est nécessaire aux transports logement/travail.

Guerre, je ne sais pas mais continuité de l’ apartheid social qui s’es amorcé il y a quelques décennies de cela, oui... Nos villes deviennent des musées à ciel ouvert, des ghettos pour riches entourées de ghettos pour pauvres... (eux même repoussés toujours plus loin, lorsqu’on détruits de vieux immeubles du parc social dont on reloge les habitants dans de « nouvelles cités », généralement en bordure d’autoroute, dans des zones innondables ou à proximités de certaines usines ou dans des champs jadis cultivés sur lesquels on plantera quelques arbres rachitiques sur lit de béton entre deux rangées de cages à lapins.


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