« N’oubliez pas, vous qui êtes féru d’histoire, que les derniers spartiates, à Thermopyles, se battirent nus, sans armes, avec leurs mains et leurs dents (cf Herodote). Ce qui soudait le groupe était l’homosexualité, bien que ce terme, né en 1860, issu de la psychiatrie, soit impropre pour comprendre la sexualité du monde grec ou romain. Le guerrier est un erotikoi, un amant, actif. »
Historiquement tout à fait correct, mais très exagéré de nos jours. En fait, toutes les relations sexuelles étaient tolérées, mais il y avait un élément dominant et un élément faible.
Pour parler très crument, il n’était pas mal vu de sodomiser un ados. Mais il était honteux en revanche d’être un ados sodomisé.
Si vous lisez les écrits de l’époque, à commencer par Aristophane, vous verrez qu’il y a deux grandes hontes à cette époque : abandonner ses armes sur le champ de bataille et être le mignon de quelqu’un.