Pas
grand-chose ne trouve grâce aux yeux de l’auteur qui s’inscrit,
propos excessifs en moins, dans la droite ligne de ce que nous serine
à longueur d’années le polémiste de l’ultra-droite Zemmour.
Bref,
il ressort de cette logorrhée indigeste que c’était mieux avant.
S’il
s’était simplement agi d’un chant nostalgique, ma foi, j’aurais
pu participer moi aussi aux déplorations dont je partage certaines.
Mais
la mondialisation ne se combat pas en vaines jérémiades, l’évolution
est là qui, que l’on y adhère ou non, nous enveloppe de son
ombre à laquelle nous ne pourrons échapper .
Aussi
bien il
ne sert de rien de mettre Macron
en
accusation, de le voir en agent
de ce processus qui, je le
reconnais bien volontiers, est liberticide d’une manière certaine
mais en combattant inlassablement
pour
tirer le mieux d’un mal qui est inéluctablement inscrit dans
l’évolution du monde
Le
combat pour l’écosocialisme ne doit pas viser à retourner à la
République de Vichy et au triptyque « Travail, famille,
patrie » mais à mondialiser le combat contre les abus d’un
néo-libéralisme que d’aucuns estiment à bout de souffle mais
dont l’haleine fétide va encore empoisonner nos champs, nos nappes
phréatiques, nos océans, détruire
nos forêts pendant
longtemps.
Malheureusement dans l’état actuel de l’opinion
plus occupée à gémir sur l’accoutrement de sa voisine ou les
croyances de ses voisins on est parti non pour s’échapper de ce
processus délétère mais pour le subir avec le
désenchantement qui suivra inévitablement la victoire possible de
la candidate du FN aux Présidentielles qui, confrontée à ces
réalités qu’elle n’est en rien outillée pour affronter, devra
se plier à l’ordre mondial sauf à conduire son peuple dans un
océan de misères.