@F Barzine
. Le pari perdu de LFI en 2019 est qu’elle n’a pas réussi à siphonner
l’électorat populaire qui est passé ces 10 dernières années au RN et ce
malgré le mouvement social des Gilets Jaunes dans lequel LFI a sans
doute cru voir une opportunité politique.
Par voie de conséquence, dans une démocratie malade, de plus en plus
clientéliste, comme est devenue la démocratie française, la gauche
radicale est conduite, à l’insu même de son plein gré pour ainsi dire, à
se chercher une survie électorale dans les banlieues (ces territoires
situés entre la métropole et la périphérie, mais en interaction avec la
métropole et totalement étranger à la périphérie) et là elle ne peut
exister qu’en répondant aux attentes d’un électorat potentiel qui exige
d’elle d’être antiraciste, anti-islamophobie et immigrationniste. Ce qui
me paraît tout à fait logique en soi. C’est pour exister que la gauche
radicale sombre dans le clientélisme et ses clients lui dictent donc ses
postures idéologiques.
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A quelques nuances près ,je partage je partage vos analyses qui sont appuyes sur des chiffres précis.
mais vous faites l’impasse sur deux faits importants sur lesquels vous ne donnezas votre sentiment etqui pour moi sont importants dans le chute de la FIdans l’opinion,
la Position de Mélenchon sur l’immigration qui depuis les présidentielles s’est modifié et radicalisée
sa position sur Islamophobie ou il dit allègrement le contraire aujourd’hui de ce qu’il affirmait en 2015
Vous l’expliquez peut être par sa démarche électoraliste
« parti en détresse cherche à compenser électorat ouvrier qui ses enfui au RN
»
C’est certain que le clientélisme électoral sans morale a pourri notre démocratie.
En cherchant un électorat dans les banlieues , Mélenchon est obligé d’aller de compromis en compromissions.
est-ce la bonne voie , j’en doute, car il va à l’encontre du sentiment d’une majorité de français et se coupe d’un électorat important.