On a simplement voulu oublier la doctrine de Monroe qui a
caractérise la politique étrangère des États-Unis depuis le dix-neuvième siècle
en condamnant toute intervention européenne dans les affaires « des Amériques » (tout le continent).
Les Américains eux-mêmes n’y ont plus tellement fait
référence dpuis leur entrée en guerre en 1917, puisque le corollaire de cette
doctrine est la non-intervention des États-Unis dans les affaires européennes.
Cela ne les a pas empêché de considérer pendant tout ce temps que l’Amérique du
Sud était leur « Commonwealth ». Le retour à une certaine forme d’isolationnisme
renforce ce réviviscence d’un dogme jamais aboli par eux.
Les Européens ont la mémoire courte quand ça les arrange.