Socrate, ses
doctrines et sa mort.
Ce nom est
pour les hommes un objet de vénération.
En effet, il
a droit à la reconnaissance de ceux qui affectionnent la forme religieuse qui
règne depuis 2000 ans, car il en a été le premier auteur. C’est lui qui inventa
le Dieu mâle, unique et surnaturel, qui devait jouir d’une si grande faveur
pendant tant de siècles.
Le
Dictionnaire de Descubes définit ainsi ce personnage : « Socrate, déclaré le
plus sage des hommes par l’oracle d’Apollon, aimait Alcibiade et Archélaüs ; il
avait 2 femmes et vivait avec toutes les courtisanes. ».
C’est donc
par ironie qu’on l’appela le sage Socrate. De plus, il était envieux. Tous les
hommes de talent de son temps furent l’objet de ses critiques jalouses ; il
leur reproche leur manque de foi, lui qui ne croyait à rien.
Ambitieux
politicien, il voulut faire de toute la Grèce un seul royaume et en prendre la
domination.
Socrate ne
monta pas une seule fois à la tribune pour discuter les affaires publiques. Il
n’est pas connu pour sa vie, mais pour sa mort. Il eut la gloire d’avoir une
mort retentissante qui divisa le pays en deux partis.
Il était né
en 469 ou 470.
Si les
historiens ont fait une si grande réputation à Socrate (qui n’a pas laissé
d’écrits), ce fut pour faire une sorte de réaction contre les grandes femmes de
l’époque, les Aspasie, les Thaïs, les Phryné, qui le combattaient et qui
occupaient l’attention publique bien plus que les hommes. Ce sont ces
historiens qui ont cherché, plus tard, à les avilir, qui ont glorifié Socrate.
Ses leçons,
écoutées avec avidité par les hommes, les flattaient dans leurs mauvais
instincts. Chacun d’eux, après l’avoir entendu, se croyait dieu lui-même. Sa
parole les ennivrait de cet orgueil masculin qui perd l’homme.
Socrate fut
bien le premier fondateur de la fausse morale qui devait se perpétuer par les
religions masculinistes ; c’est lui qui, le premier, prêcha la licence de
l’homme, en même temps que la révolte contre la Divinité de la Femme. Il fut
traité de blasphémateur contre les Déesses, qu’il appelait des dieux
secondaires. (Blasphème est un mot grec qui se trouve dans Démosthène ;
il signifie atteinte à la réputation).
Les mœurs
homosexuelles qu’il affichait, sans aucune pudeur, étaient un scandale public.
Il niait la
réalité, c’est-à-dire les lois de l’humanité, et créait un surnaturel qui
devait, à travers les religions modernes, arriver jusqu’à nous.
Au-dessus
des Divinités réelles, qu’il laissait dans l’ombre, Socrate mettait un Dieu
imaginaire qu’il représentait souverainement grand, voyant tout, entendant tout,
présent partout et gouvernant toutes choses. C’était l’homme agrandi, le moi
masculin projeté dans l’infini et devenu immense par l’illusion d’un orgueil
insensé. Socrate fut un grand orgueilleux et un petit esprit, puisqu’il ne
comprenait pas la vraie Nature et lui substituait une chimère. Il fut un des
fondateurs du spiritualisme masculin, celui qui avait pour but de mettre
l’Esprit en dehors de l’humanité, pour qu’on ne puisse plus dire qu’il est dans
la Femme.
Quant à sa
moralité, (…)
Accusé de détruire la Religion et de
corrompre la jeunesse, accusé aussi d’impiété envers les Déesses qu’il tournait
en ridicule, il fut condamné à boire la ciguë.
À suivre...
La Grèce antique