Au cours de ses douze années de mandat, Evo Morales a
réalisé beaucoup de bonnes choses :
Taux d’analphabétisme :
2006 13,0%, 2018 2,4%
Taux de chômage en 2006 9 : 2%, en 2018 : 4,1%
Taux de pauvreté « modéré » en2006 : 60,6%,
en 2018 : 34,6%
Taux de pauvreté « extrême » en 2006 : 38,2%,
en 2018 : 15,2%
Mais :
- Quand on veut réussir et maintenir une
révolution socialiste, il faut se servi des guillotines.
- Les mouvements socialistes qui arrivent au pouvoir
doivent neutraliser leurs plus grands ennemis locaux. Ils doivent construire
leurs propres forces de défense. Ils ne peuvent pas compter sur les
institutions en place, comme l’armée et la police, qu’elles héritent des
régimes précédents.
- De tels mouvements ne doivent jamais s’appuyer
sur des organisations affiliées américaines telles que l’OEA ou sur des membres
de l’armée et de la police soumis à un endoctrinement américain.
- Un mouvement a besoin d’un outil puissant de
communication voix publique. Il doit créer ses propres médias aux niveaux local
et international.
C’est ce que Morales a sous-estimé.
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