Jusqu’à présent les religions sont
utiles et nuisibles.
Elles alimentent aussi la violence du monde.
Les trois plus importantes religions monothéistes,
le judaïsme, le « christianisme » et l’islam, continuent de justifier,
cultiver, transmettre aux générations futures leur théologie criminogène. La quatrième, la religion des bahaïs, ne la
condamne pas explicitement. La poursuite de la violence religieuse effective
est donc banale et parfaitement logique.
Mais cette situation n’est nullement fatale. Comme le réclamait
récemment le musulman Ghaleb Bencheikh, il faut désacraliser la violence (voir Le Monde des Religions de
septembre octobre 2019). Il faut désacraliser avant tout celle qui est très
explicitement de source religieuse, attribuée
par les croyants à une volonté de leur Dieu.
C’est une des tâches les plus
importantes de notre époque, sans réalisation de laquelle la paix du monde restera impossible. Et elle doit être menée aussi bien par les croyants que par les agnostiques et les athées.