Merci pour cette brillante analyse de la fabrique du consentement.
Ce qui est à la fois encourageant et dangereux, c’est qu’après « La Petite Maison dans la Prairie » de l’âge d’or de l’Empire qui fabriquait une image-guimauve appétissante pour les lobotomisés qu’elle ciblait, après « Top Gun », film carrément commandité par l’US Air-Force pour une campagne de recrutement qui a aussi servi à glorifier les actes de bravoure de ces garçons qui mettent leur vie en jeu pour protéger « nos démocraties », les scénaristes manipulateurs idéologues d’Hollywood en soient réduits à avoir recours à des techniques psychiatriques pour espérer conserver une certaine efficacité dans le contrôle des consciences par la propagande.
C’est encourageant parce que ça montre que la bête est vieille et fatiguée et qu’elle a besoin de neuroleptiques pour afficher un moral qui se voudrait serein alors que la dépression est entamée.
C’est dangereux, parce que ça montre que la peau de la bête sera chère.