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njama njama 12 décembre 2019 12:53

Dans les années d’avant et d’après guerre jusque dans les années 60 et début des années 70 personne ne se bousculait au portillon pour rentrer dans « la fonction publique » car les salaires dans le privé étaient meilleurs, et surtout plus évolutifs. Il suffisait souvent de traverser la rue ou presque pour trouver un autre emploi, ou le même.

Du fait de salaires inférieurs dans la fonction publique, des avantages compensatoires qui récompensaient la fidélité avaient été octroyés dans ce type d’emploi, dont principalement les conditions avantageuses de départ en retraite, à la fois par l’âge comme par le calcul des pensions sur les derniers mois d’activité.

L’arrivée du chômage dans la fin des années 70 et par la suite a inversé la tendance, puis la faible augmentation des salaires dans le privé avec le « tournant de la rigueur » (Bérégovoy 1983) a fait qu’ils se sont rapprochés de ceux de la fonction publique, jusqu’à leur être parfois inférieurs comme actuellement, à tel point que certains considèrent aujourd’hui les fonctionnaires comme des nantis, un comble ! La réforme des retraites de Macron remet en question ces avantages qui n’ont rien d’indus.

Il est vrai que l’État est le premier employeur en France et qu’il serait le premier gagnant dans cette réforme...


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