On pourrait même dire que l’argent disponible, le capital est immense, apopleptique. Cela déborde ! Mais on ne sait pas où l’investir pour qu’il rapporte. Le noeud mortifère réside donc dans cette crise de valorisation du capital
De l’argent on vous en prête, mais s’il vous plait, achetez, consommez ! ça c’est pour le clampin de base...
Cela dit si vous voulez gagnez de l’argent très vite — je parle ici à ceux qui évidemment en ont déjà — il vaut mieux faire du trading plutôt qu’investir dans une entreprise industrielle, le « créneau d’enfer »qui va vous bouffer la vie, qui devra affronter la concurrence et qui de toutes façons finira controlée par les banques.
Mais c’est dans le pic de la crise, quand tout s’arrête, comme en Argentine en 2001, que la fabrique de pâtes retrouve toute sa valeur. Alors que le patron s’est barré, pour bouffer, les ouvriers défoncent les portes avec pour objectif urgent de produire à nouveau des nouilles et nourrir la population du quartier... Des nouilles ! Eh oui même si les Argentins sont accrocs à la barbaque....