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ZenZoe ZenZoe 6 janvier 2020 16:14

Ah Fergus, je n’aime pas le terme de nuisible concernant les animaux (sauf peut-être concernant les moustiques..).

Il existe un ordre naturel auquel nous ne connaissons rien ou presque, une sorte d’emboîtement des espèces où chacun a son rôle à jouer afin que toutes puissent trouver leur place au final. Certes, il existe des imprévus qui rebattent les cartes, allant de la chute d’une météorite à l’introduction d’une espèce nouvelle dans un biotope en passant par des incendies, des pandémies etc. Au final, seules les mieux armées pour les nouvelles conditions survivront, certaines en mutant.

La terre fonctionne comme ça depuis des millions d’années et, même s’il y a eu de la casse, l’extrême diversité est toujours au rendez-vous. Des millions d’espèces, toutes utiles (sauf le moustique), toutes occupées à faire de notre terre un paradis pour celui qui sait s’y fondre sans trop déranger ses voisins.

Mais voilà, l’homme, depuis qu’il est sur terre, ne sait pas, ne veut pas vivre sans déranger ses voisins. L’homme qui se croit plus fort que la terre, plus malin que les lois de la nature, croit sa présence indispensable pour tout réguler, et à son profit exclusif. Il taille, élimine, ’’prélève’’, croise, pulvérise, persécute et réintroduit sans cesse, et avec des moyens technologiques et scientifiques toujours plus puissants (destructeurs ?).

Le résultat est archiconnu : une disparition massive et exponentielle de toutes les catégories d’espèces animales et végétales, sans qu’elles soient remplacées par d’autres. Nous sommes sans soute les témoins d’un effondrement à venir de tous les écosystèmes partout sur la terre.

L’homme est en fait un parfait abruti, car il est le seul représentant du monde animal à travailler avec tant d’acharnement à la disparition de son environnement nourricier et donc à son auto-disparition.

Tout ça pour dire que je suis contre la chasse aux ragondins, absolument. J’aime ces petites bêtes, j’aime les voir nager dans la rivière près de chez moi et plonger, se laver le museau cachés dans les joncs, j’aime voir les petits batifoler sur les berges. Ils détruisent les berges ? La belle affaire ! Ils sont là, et ils sont forcément là pour quelque chose. Laissons-les vivre. L’homme, en nouant des rapports plus apaisés et non plus sottement meurtriers avec son environnement, y trouvera peut-être son âme, ou à tout le moins la sérénité intérieure qui lui manque tant.


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