@SEPH
Merci pour cette intéressante contribution qui explique bien le contexte de départ que Vladimir Poutine a hérité de son prédécesseur.
Oui, la Russie doit son redressement politique et économique au seul Vladimir Poutine au prix de quelques entorses au dogme « démocratique » qui a été imposé chez nous par des élites et qui se prétend universel.
Le système russe actuel est un équilibre entre les intérêts collectifs et les intérêts individuels avec quelques victimes qui s’accrochent à ce dogme universel.
L’influence de ce dogme chez les élites russe est élevée mais très basse dans la population, aux environs de 5 % suivant les résultats des élections.
Si 95 % d’une population rejette une idéologie, doit-on malgré tout l’appliquer parce que des idéologues étrangers disent que c’est cela la démocratie ?
Je pense que parfois, surtout en cas de crise, les intérêts individuels doivent se soumettre aux intérêts collectifs. C’est une autre forme de démocratie.
Pour terminer, je voudrais souligner un symbole que peu de lecteurs ont sans doute remarqué.
La première illustration où on voit le Moscou du XXe siècle en avant plan et le Moscou du XXIe siècle tout en modernité et en high-tech apparaître derrière dans une espèce de flou qui se révélera bientôt est peut-être l’avenir de la Russie. C’est en tous cas ce que je lui souhaite.