Il est faux de mettre sur le même plan l’espoir du progrès et l’espoir résurrection. (erreur typique des philosophes « réac modernes » qui ne connaissent que le christianisme tardif et déjà dégénéré).
Les « réac modernes » sont en fait plus proches des progressistes que du christianisme authentique. Les « réac modernes » sont en fait souvent néo-antiques. Du moins ils placent une sorte d’attente dans l’ici-bas. Même si c’est une attente critique.
Le christianisme médiéval s’est inscrit en rupture fondamentale avec l’antiquité. Il n’a aucune attente pour l’ici-bas. L’ici-bas ne peut être ni transcendé ni amélioré. Le christianisme se projette dans l’au-delà. C’est aussi pour cela que les ordres monastiques anciens étaient contemplatifs, et non apostoliques ou caritatifs.
La très grande faiblesse des penseurs « réac modernes » c’est leur méconnaissance totale du christianisme médiéval. Leur critique est entièrement tournée contre un christianisme tardif, abatardi dans les bondieuseries charitables