Réformes du Gouvernement Hollande, 2012/2017, en application des feuilles de route de Bruxelles, comme pour Sarkozy :
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Le pacte de responsabilité et de solidarité constitue un ensemble de mesures pour redynamiser l’économie française. Il se décline en plusieurs volets, allant de l’allègement du coût du travail à la modernisation de la fiscalité.
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(François Hollande a rétabli par décret le retour à la retraite à 60 ans à
taux plein dès le mois de juillet 2012. Le nombre d’années de
cotisations varie cependant en fonction de l’âge du travailleur et
modifie l’âge de départ à la retraite, en fonction de l’âge auquel
celui-ci a commencé à travailler.)
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On a aussi vu les impôts augmenter fortement. Si on fait le hit parade
des premiers ministres qui ont le plus taxé le pays depuis un quart de
siècle, c’est Jean-Marc Ayrault qui occupe la première place.
C’est le paradoxe de cette mi-quinquennat. On n’a jamais autant
augmenté les impôts, et pourtant le déficit ne s’est pas réduit. En
fait, l’impôt rentre moins bien que prévu à cause de la croissance zéro.
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Les allocations familiales seront distribuées en fonction des revenus à partir du 15 juillet 2015.
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Promulguée le 6 août 2015, la loi pour la croissance et l’activité et l’égalité des chances économiques,
dite « loi Macron » car portée par Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Économie de François Hollande, a été adoptée le 10 juillet 2015, sans
vote et en lecture définitive, après de longs mois de débats et un
recours à l’article 49–3 de la Constitution, décidé par le Premier
ministre, Manuel Valls.
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Souvent qualifié de « fourre-tout », le texte vise de manière générale à « libérer » l’activité économique,
un thème repris dans le projet présidentiel du mouvement En marche !
d’Emmanuel Macron, en introduisant plus de concurrence, notamment dans
les secteurs réglementés.
Parmi ses mesures, on trouve l’élargissement
des possibilités d’ouverture des commerces le dimanche et la nuit, la libéralisation des transports par cars grâce à la suppression du monopole de la SNCF et une réforme de la réglementation de certaines professions (notaires, huissiers de justice et commissaires-priseurs) afin d’augmenter le nombre de ces professionnels.
La loi du 8 août 2016, relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels,
dite « loi El Khomri », du nom de la ministre du Travail qui l’a
portée, a suscité une forte opposition au sein même de la majorité.
En
cause, notamment, l’article 2,
une disposition d’une cinquantaine de pages qui réécrit totalement la
partie du code du travail relative à l’aménagement du temps de travail
et permet aux accords d’entreprises de déroger aux accords de branches en matière de temps de travail, d’heures supplémentaires ou de congés.
Après treize journées de manifestations nationales au printemps 2016, Manuel Valls, le Premier ministre, a fini par recourir au 49–3 pour imposer un texte qui
vise « plus de dialogue social, plus de souplesse et de visibilité pour
les entreprises, plus de protections pour les actifs et en particulier
ceux en situation de précarité ».