Il y a déjà longtemps que nous ne vivons plus dans une « société » mais dans une jungle. Les caissières comme les autres victimes des vautours.
A voir les responsables que les victimes choisissent elles-mêmes, ce désordre des choses semblent leur convenir.
Je me demande comment j’ai fait pour vivre aussi longtemps au milieu de tant de bêtes sauvages. C’est probablement à cause de la survivance provisoire de certaines institutions qui s’obstinaient encore à essayer de faire de nous des animaux sociables et solidaires.
Maintenant, c’est chacun pour soi. L’autre n’est plus un frère ou une soeur à épauler mais une proie à dévorer.