Sur l’échiquier mondial du sucre, l’Europe pèse peu. L’UE a
exporté 1,8 Mt de sucre en 2018, contre 11,5 Mt pour la Thaïlande et 18,6 Mt
pour le Brésil !
L’économie est mondialisée, les quotas du « bon vieux
temps » que regrette l’auteur ont été supprimés et les marchés, agricoles
ou pas, sont instables car financiarisés.
Les petits opérateurs sont subordonnés aux décisions des
acteurs dominants non-européens alors même que le groupe allemand Südzucker et
le français Tereos trustent les deux premières places des industriels sucriers
les plus puissants.
Contrairement à ce qu’affirme l’adage, les loups se mangent
entre eux : les gros mangent les petits.
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