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(---.---.39.224) 12 avril 2007 02:28

Algérie : Projets structurants de la SNTF

Ils vont permettre la modernisation de tout le secteur ferroviaire

En vue de moderniser le secteur du rail, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) lancera incessamment de grands projets structurants qui s’inscrivent, par ailleurs, dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC).

Un grand plan d’équipement dont on dit qu’il va rénover de fond en comble ce secteur et qui coûtera au pays un total de 13 milliards de dollars.

Un coût financier qui, selon le premier responsable, se justifie par l’impact de ce programme sur le développement socio-économique du pays.

Pour rappel, la réhabilitation du rail en Algérie a déjà commencé puisque les travaux d’électrification des réseaux Est et ouest de la banlieue d’Alger sont en voie d’achèvement en attendant les nouvelles rames tirées par des locomotives électriques dont la mise en marche est attendue à la fin de l’année en cours, selon M. Leulmi, directeur des infrastructures à la SNTF. Selon lui, un autre projet est en cours de réalisation. Il s’agit de l’installation d’équipements de signalisation et de télécommunications sur le tronçon reliant Aïn Touta à M’sila confiée à la société française Alcatel après que la SNTF livré ce tronçon, long de 160 km, toutes infrastructures terminées, à savoir les rails et les ouvrages pour que la société détentrice du marché puisse entamer les travaux. Cette ligne sera dotée de plusieurs postes d’aiguillage informatisé, d’une commande centralisée, le tout relié par fibre optique pour l’utilisation du GSMR (R pour rail). Le coût global de ce projet est de 3,8 milliards DA TTC pour un délai de réalisation fixé, dans le cahier des charges, à 30 mois à partir de la date de signature du contrat, le 4 juillet 2006.

Globalement, le programme d’électrification touchera 2 200 km avec le projet d’achèvement du doublement de la voie entre Alger et Oran, dont 50% des travaux ont été réalisés.

Le P-DG de la SNTF, M. Abdelhamid Lahaïmia, avait déclaré à ce sujet sur les ondes de la Chaîne III que les travaux d’électrification des lignes seraient pilotés par de grands groupes internationaux puisque l’appel d’offres international lancé l’année dernière a retenu en présélection de grandes entreprises comme Bechtel, Astaldi, Bouygues et Pizzarotti. « Si ces entreprises étrangères sont définitivement retenues, elles auront à charge l’électrification d’une bonne partie du nouveau réseau », avait-il ajouté.

Extension du réseau pour permettre aux trains de circuler à grande vitesse

Toujours dans le cadre des grands projets structurants que compte lancer l’entreprise publique en charge du secteur du rail en Algérie, il est prévu une extension du réseau ferroviaire sur une longueur de 2 100 km dont le coût financier est fixé à 11 milliards de dollars. Selon des cadres de la SNTF rencontrés lors de la séance d’ouverture des plis relatifs au projet d’extension qui s’est déroulée le 148/06/2006 au siège de la direction générale, l’objectif recherché à travers ce nouveau réseau est de permettre à la SNTF de faire circuler des trains voyageurs à la vitesse de 220 km/h et des trains marchandises à la vitesse de 120/140km/h.

Soulignons toutefois que, compte tenu de la l’importance de ce projet d’extension, le maître de l’ouvrage, la SNTF, a opté pour la réalisation par groupe de lignes à grande vitesse (LGV). Pour le détail, ce programme a été scindé en trois grandes phases de réalisation.

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La première porte sur la construction de trois lignes LGV suivant la formule « design and build » qui veut dire dans le jargon des passations de marchés publics conception et réalisation sur une longueur totale de 740 km : LGV1 reliant la ville de Bordj Bou Arréridj à celle de Khemis Miliana (320 km) ; LGV2 : Boumedfaa/Djelfa (260 km) et la LGV 3 : Touggourt/ Hassi Messaoud (160 km).

La réception de ces trois lignes est prévue pour la fin 2009 comme exigé dans le cahier des charges de l’avis d’appel d’offres international lancé par la SNTF le 30 juillet 2005.

Le deuxième projet porte sur la construction de trois autres lignes LGV mais, contrairement au premier groupe de lignes, la SNTF a demandé à ce que les études de réalisation soient élaborées préalablement et jointes au dossier d’offres de l’entreprise présélectionnée pour ce marché. Ces lignes seront longues de 500 km. Ainsi, la LGV4 reliera Oued Tlélat à la frontière marocaine (22O km) ; la LGV5 : Relizane à Tissemsilt via Tiaret (180 km) et enfin la LGV6 : Oued Sly à Yellel (100 km).


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