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sound of sound of 25 janvier 2020 20:54

Cette connaissance nous donne l’expérience personnelle des richesses multidimensionnelles qui existent, non pas inaccessibles, mais dans notre univers physique. Dire que celui-ci n’est pas réel, c’est nier probablement que la réalité participe de l’apparence. De même, Dieu n’existe pas hors de la réalité physique, Il est probablement en elle comme Il existe dans d’autres systèmes. Autre exemple pour la religion Catholique : Notre image du Christ représente symboliquement notre idée de Dieu et de Ses relations. L’Histoire a fondu en une seule, trois individualités séparées qu’un a appelées le Christ – d’où les nombreuses divergences des récits. C’était à chaque fois un homme parce qu’à cette période nous n’aurions pas accepté de contrepartie féminine.

Ces individualités faisaient partie potentiellement d’une entité. Nous ne pouvions imaginer Dieu que comme un père et sous des apparences humaines. Composantes terrestres, ces trois figures résolvaient un drame hautement symbolique, projeté d’une certaine façon par une énergie puissamment concentrée.

Pourtant, les événements tels qu’ils ont été rapportés n’appartiennent pas à l’Histoire. La crucifixion du Christ est probablement une fiction purement psychique. Des idées d’une ampleur presque inimaginable furent représentées. Judas, par exemple, ne fut probablement pas un homme au sens où nous l’entendons. Il fut – comme les autres disciples – une personnalité « fragment », bénie, créée, formée par le Christ. Il représentait l’auto-trahison. Il incarna comme dans une dramatique « pièce » cette part propre à toute individualité qui lutte âprement pour accéder à la réalité physique, niant le soi intérieur dépourvu d’agressivité. Les douze apôtres représentaient chacune des individualités de sa personnalité et l’ensemble de ses qualités. Le Christ tel que nous le connaissons n’était autre que le soi intérieur. Les apôtres, donc, plus le Christ (trois figures en une) formaient une personnalité individuelle terrestre – le soi intérieur – et les douze principales caractéristiques liées au soi égotiste. Comme le Christ est entouré de ses disciples, le soi intérieur a tout un faisceau de potentialités qui ne demandent qu’à s’extérioriser dans la réalité quotidienne du monde extérieur tout en vivant dans l’orbite du soi intérieur.

Les disciples, donc, détenaient leur réalité physique du soi intérieur, tout comme nos caractéristiques terrestres viennent de notre nature intérieure. C’était une parabole vivante, s’incarnant parmi nous, probablement un jeu cosmique étudié à notre intention, transmis dans des termes que nous pouvions comprendre. Les leçons devenaient faciles dans la mesure où les idées qu’elles véhiculaient étaient personnifiées. C’était comme une fable morale localisée, dans notre univers, à notre intention. Cela ne signifie pas qu’elle était moins réelle que nous ne l’avions supposé auparavant. En fait ce qui est dit ici peut être, devrait faire ressortir clairement les aspects les plus convaincants de la divinité. Les trois personnalités étaient nées sur notre planète ; probablement qu’ elles se firent chair au milieu de nous. Aucune d’entre elles ne fut crucifiée. Les douze disciples rassemblèrent en eux les énergies combinées de ces trois personnalités. Ces dernières furent vraiment dotées d’une originalité, mais leur principale tache était de manifester clairement par elles- mêmes certaines capacités inhérentes à tous les hommes. Cette dramatique a été représentée de diverses manières, et bien qu’elle soit toujours différente, elle est toujours la même. Cela ne veut pas dire que le Christ est apparu dans chaque système de réalité. Cela signifie que l’idée de Dieu s’est manifestée dans chaque système d’une façon compréhensible pour ses habitants.

Ce drame continue à se jouer. Il n’appartient pas à notre passé. Nous l’avons simplement situé là. Cela ne signifie pas qu’il resurgit toujours. Le drame était loin d’être sans signification, et l’esprit du Christ est, dans notre perspective, légitime. C’est le drame divin que nous choisissons potentiellement de percevoir comme d’autres le font à leur propre échelle.

Que la crucifixion ait eu lieu ou non, c’était un événement psychique, et comme tous les autres, il est en relation avec le drame. Nombre d’entre eux furent d’ordre physique mais quelques-uns non. Il est évident que l’événement psychique a affecté notre monde autant que l’événement probable physique. Le drame dans sa totalité a surgi en réponse aux besoins du genre humain. Il fut probablement créé en fonction de ce besoin ; il prit de l’ampleur à partir de lui, mais son origine n’était pas dans notre système de réalité. D’autres religions reposèrent sur des drames différents ; les idées y étaient interprétées d’une façon qui les rendait compréhensibles par différentes cultures. Malheureusement, les variantes d’un drame à l’autre ont souvent conduit à des malentendus et ont servi d’excuses à la guerre. Sur le plan intime, ces drames trouvent souvent leur solution à l’état de rêve. Les figures de Dieu, personnifiées, furent d’abord présentées à l’homme dans le rêve. Ainsi, le chemin était préparé.

Dans les visions, l’homme savait que le drame du Christ serait joué. Partant de là, il l’a reconnu pour ce qu’Il était quand Il est apparu dans le monde physique. Son pouvoir et Sa force ont fait retour vers l’univers du rêve. Il avait accru Sa vigueur et Son intensité à travers la matérialisation physique. Dans les rêves particuliers, les hommes étaient alors en relation avec les principales figures du drame, et, à l’état de rêve, ils reconnaissaient sa véritable importance.

Dieu est probablement plus que la somme de tous les systèmes de réalité qu’Il a créés, et pourtant Il est dans chacun d’entre eux sans exception. Il est donc dans chaque homme et dans chaque femme.



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