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uleskiserge uleskiserge 4 février 2020 08:59


L’Ecosse semble être le dindon de la farce ; cette Ecosse dont la majorité souhaitait rester dans l’U.E, pour ne rien dire de cette grosse minorité qui souhaite son indépendance tout en restant dans cette même U.E

 

Deuxième point qui modère notre enthousiasme, nous qui partageons et soutenons cette sortie de l’U.E que nous souhaitons pour la France : cela reste un Brexit poussé par des forces de droite.

 

Que le parti Travailliste se soit opposé à un Brexit plébiscité par les classes populaires, est absurde ; il n’a pas fini d’en payer le prix : une marginalisation de dix ans pour un parti politiquement impuissant et sorti de l’histoire ; celle de son pays. Son erreur : avoir joué la partie à droite sous prétexte que l’opposition de droite l’a joué « à gauche » en s’appuyant sur les classes populaires.

 

Reste à anticiper les conséquences d’un parti conservateur aux affaires durant dix ans sur ces classes populaires. Bien que hors de l’Euro, la pauvreté en GB est supérieure à celle de France ; des salaires à 1,17 euros de l’heure sont autorisés. Comme quoi, côté précarité et pauvreté, l’Euro n’explique pas tout. 


Souvenons-nous de Thatcher puis Blair qui aura laissé derrière lui, en partant, plus de pauvres qu’en arrivant.


 

Jacques Cheminade aura cette lucidité courageuse à propos du rôle de la City, hier, aujourd’hui et demain à l’occasion de son intervention lors de la Grande soirée du Brexit à Paris, organisé par le parti d’Asselineau, il mentionnera la menace d’une GB paradis fiscal... pompe aspirante de la finance du continent. 

 

Après avoir neutralisé l’Europe avec un élargissement de l’U.E à 28 pays sous Tony Blair, agent américain confirmé...

Après y avoir inoculé le virus du libéralisme mondialiste et financier, la GB quitte l’U.E.

Aussi, saluons ici l’efficacité de l’action du Royaume-Uni depuis son adhésion en 1973 !

L’Angleterre plus que la GB quitte donc l’U.E après l’avoir contaminée.


 

Et puis enfin : un dernier point qui n’appelle aucune contestation ou presque : saluons sans réserve le respect du résultat des urnes de la classe politique britannique même si, contrairement au référendum de 2005 en France, c’est le parti au pouvoir pro-Brexit qui l’a initié et qui a dû par conséquent, en assumer la responsabilité sans doute à contre coeur car dans les faits, de cette adhésion à l’U.E, la GB en avait très peu les inconvénients et de nombreux avantages.

 

D’où notre méfiance car les intentions du parti conservateur ne sont très certainement pas aussi pures qu’affichées, à savoir : un réel engagement en faveur de la souveraineté du peuple britannique sans laquelle aucune démocratie n’est possible, et ce pour le bien, le meilleur, de tous.

L’avenir nous dira très vite si cet engagement est sincère. 

 


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