@JMBerniolles
On est d’accord sur le fait que le stockage électrique est actuellement totalement illusoire
Par contre pour les VHTR, c’est pas encore au point, les très haute températures mises en jeu et la faible conductivité thermique de l’hélium posent de gros
Les combustibles oxydes ne supportent pas de telles températures, et on est obligé d’utiliser des combustibles encore expérimentaux (SiC ou carbures) dont on ne maîtrise pas la fabrication et le retraitement (je ne pense pas la dissolution en acide nitrique fonctionne sur les carbures)
Il y a aussi des problèmes de la densité de puissance, et donc l’inventaire initial, surtout si on est sur neutrons rapides, et du graphite si on on est sur spectre fortement thermalisé, le problème du coût et de la disponibilité de l’hélium, et la tenue des matériaux à de telle températures et pression (on doit tourner autour de 100 bars et 900-1000 °C)
Quant à la conversion, ni le cycle iode-soufre, ni l’électrolyse HTE ne sont au point
La meilleure manière de produire de l’hydrogène aujourd’hui, c’est soit les sources électriques très bas carbone et bas coût (hydraulique en Norvège ou géothermie en Islande) couplés à l’électrolyse alcaline, soit le vaporeformage du gaz (avec CCS)