@Loulou
Oui, Hubert Reeves aborde à la fin du livre la question d’une intelligence à l’oeuvre dans la nature que l’on a le droit de se poser : y a t-il ou non un dessein ? — mais qui n’est pas du domaine de la science, depuis Kant, mais de la métaphysique ou de la religion. En tout état de cause, on ne peut pas s’empêcher de constater qu’il existe de la finalité, même si Spinoza nous mettait en garde contre la tendance à « faire délirer la nature », par exemple quand on considère l’agencement des organismes vivants ou bien la manière dont s’est produite l’évolution et le phénomène de la vie. Il aurait suffi de peu de choses, comme une distance différente plus grande ou plus petite par rapport au soleil pour que rien ne se passe. Hasard ? Nécessité ?