Avec la mondialisation, il faut être conscient que les
avantages sur les prix des produits fabriqués en Europe de l’est ou en Chine ne
sont pas si intéressants qu’ils le paraissent.
Les économies d’un côté sur les produits nous coûtent cher d’un autre côté
sur le social : perte d’emplois industriels impliquant des augmentations des
charges sociales pour le chômage et stagnation des salaires et pensions de
retraite, donc une perte du pouvoir d’achat.
Auparavant, l’équilibre n’était pas sur les contribuables
comme maintenant mais sur les consommateurs par les frais de douane.
Ce que l’on ne paie pas d’un côté, on le paie d’un autre.
La seule différence est qui paie et qui s’enrichit.
Ceux qui s’enrichissent sont les multinationales
qui fabriquent à moindres coûts de salaires et de charges sociales dans des
pays lointains et qui placent leurs sièges sociaux dans des paradis fiscaux par
optimisation fiscale.