Nous sommes face à
la triste réalité de la doctrine libérale, qui n’a qu’une
seule vision de l’existence humaine, qui par ce virus, dévoile ce
monstre qu’est le système libéral, mettant en lumière son vrai
visage et sa pensée unique. Depuis l’ère Thatcher/Reagan et
l’entrée dans la 3ème mondialisation, les chacals ont remis au
goût du jour l’avant crise de 29. Les peuples européens par le
traité de Maastricht se sont laissés voler leur identité et leur
souveraineté. Nous assistons aujourd’hui, penauds, les bras
ballants, une nouvelle fois au déclin de ce modèle de société
éphémère égoïste individualiste qui se terminera inéluctablement
en eau de boudin avant de refaire les mêmes erreurs dans un
sempiternel recommencement qui perdure depuis la nuit des temps à
l’instant même que dans l’esprit fruste du chasseur du
Paléolithique, déjà, a dû germer l’idée qu’il est préférable
d’avoir deux morceaux de viande plutôt qu’un seul. Et c’est
l’idée fondatrice du capitalisme : l’abondance des biens est
souhaitable. Le monde a changé de visage, mais la pensée du
capitalisme, elle, est restée identique et n’a pas pris une
ride : ou tu marches ou tu crèves.