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Sandro Ferretti Sandro Ferretti 11 mars 2020 13:30

Ah, monsieur Uleski…

Comme la vie semble simple, depuis vos contrées mentales. Les bons, les méchants…. On ne vous demande pas de mettre en permanence des lunettes noires et monochromes, mais tout de même, le noir et blanc, ça fait un peu simplet, non ? Limite hémiplégique. Vous devriez essayer les « shade of grey » ( merde, une série…)

Les bons sont de « gôche » ou ce qu’il en reste dans l’inconscient collectif (ca s’attrape par les mains ?), ils sont bien-pensants de profession, lisent le Nouvel Obs et Le Monde, et y vont carrément d’un coup de gueule mensuel sur Agoravox : c’est dire si le monde en tremble.

On sent le mec qui, s’il était né 20 ans plus tôt, n’aurait pas hésité à crier « paix au Vietnam » sur la base de Chateauroux ( si, si). Parce que « quand même, on a ses opinions », comme grinçait ironiquement Brel dans « les bonbons »

Je ne parlerai pas du « monde des bisounours » (l’expression est trop galvaudée à mon goût), mais vous me faites penser aux chansons de Thiéfaine : « la fille du coupeur de joints », où les gens pédalaient dans les nuages en faisant du tagada tsoin tsoin avec la fille , et pour les autres, « les dingues et les paumés », qui « se greffent un pavé à la place du cerveau, s’offrent des mygales au bout d’un bazooka, etc ».. Les flics, quoi.

 

Monsieur Uleski, je m’y trompe rarement, même en cyber-contact.

Mais on sent chez vous un gars qui a vécu, qui en a connu des morgues, qui en a fermé des bâches sur des gamines qui avaient leurs intestins dans la bouche, avec le seul secours de la prière pour ceux qui peuvent, le secours du chemin de rien du tout pour les autres.

 

Ouais, je sens en vous un camarade de noirceur, un mec bien, un taiseux. Un homme debout.

 

Un mec qui en a vu des anus de filles de 15 ans en choux fleur, à coup de goulot de bouteille.

Capable de dire à son père « non, monsieur, n’ouvrez pas la bâche, c’est mieux ». Et s’y mettre à trois sur lui pour qu’il n’ouvre pas la bâche… Ca vous parle ?

Non, bien sûr.

A moi, si. Alors des mecs comme vous….

 

Alors, ces préliminaires passés, venons-en au fait.

1/ Je ne suis pas l’avocat de Marchal, qui n’en a pas besoin.

 

Je ne l’ai rencontré que trois fois.

Une fois « à l’usine », selon la belle formule d’Hugues Pagan. Deux fois dans sa nouvelle vie, notamment autour du tournage de « les lyonnais ».

Comme vous et moi, c’est quelqu’un qui n’a pas que des qualités. Mais qui ne mérite pas de réquisitoire non plus, surtout si c’est des gens dans votre genre sous la robe de l’avocat général.

 

Il y a 20 ans, le vent soufflé trop fort pour lui. Ca l’a emmené loin, et faire demi-tour avec le vent contraire, il faut de la force. Il n’en avait plus, maybe.

 

2/ La série Braco.

Ben , c’est tout simple : c’est une série. Donc c’est récurrent, répétitif et convenu par nature. Comme lorsqu’un pizzaïolo cuit une « quatro stagione », ben les ingrédients de la quatro stagione, ce sont toujours les même, sinon ça s’appellerait une Capriciosa..

Capito ?

Il en va de même pour toute série (je n’en regarde plus depuis 15 ans au moins). J’avais regardé 3 épisodes des « Tudor », jusqu’au moment où on comprend que 3 minutes doivent être consacrées à la sodomie d’Anne de Bolène, 5 à des décapitations, etc…

Ca lasse, certes.

Mais quand le filon fonctionne, que le fric rentre, qu’on fait vire X assistants, maquilleuses, etc, ben c’est comme à Auchan : tant que ça marche, on continue.

Comme souligné pertinemment par un intervenant plus haut, la zapette n’est pas fait pour les chiens. Je n’ai plus regardé une série depuis 2011 ;

 

3/ pour en revenir à « Braco », j’en avait vu 2 épisodes par curiosité à la sortie, pour le père Marchal (voir ce qu’il avait dans le ventre) et pour JL. Anglade, avec qui j’en été resté aux belles prestations dans « 37.2 le matin » et surtout dans « nocturne indien », le beau film de Corneau tiré du roman du merveilleux Tabucchi (mais je ne suis pas sûr que ça vous parle, ni même -disons-le-, que vous soyez, cultivé…)

Donc, j’en ai vu deux.

Et puis voilà tout.

Pas de quoi en faire un article, surtout pour revenir sur vos vieilles obsessions dont (âge des lecteurs aidant) plus personne n’a rien à battre ( guerre d’Algérie, Charonne, etc).

 

Bon, un dernier titre de film, pour finir : « Tchao, pantin ».

 

 


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