Bonjour, pemile
C’est en effet un épineux problème. En l’occurrence, ces travailleurs-là se trouvent de facto — eu égard à la situation sanitaire — dans un rôle de service public exposé, certes à un degré moindre que le personnel médical, mais évidemment nettement plus que les salariés confinés.
Il semble que le « droit de retrait » ne puisse être invoqué dans leur cas. Et s’il l’était, il est probable que les pouvoirs publics prendraient, comme les y autorise « L’état d’urgence », des mesures de réquisition. Ce qui se comprendrait car un retrait massif des travailleurs de l’agro-alimentaire et de la grande distribution (pour ne parler que de ces deux filières) se traduirait par un ingérable chaos.