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Loatse Loatse 20 mars 2020 15:39

Je vis à 100 mètres de l’autoroute...En temps dit « normal », celui ci est rempli jour et nuit de gens qui voyagent, travaillent dans les grandes villes et en reviennent le soir (saturant les bretelles de sortie), de gens qui n’envisagent pas les week end dans leur village, mais prennent leur voiture pour se rendre dans des grands centres commerciaux qui concentrent divers magasins et activités (cinéma, booling etc..)

Aujourd’hui, semi confinée (jardinet, vue sur collines, sorties autorisées que je réalise aux heures creuses, en faisant attention aux autres), je n’ai pas de quoi me plaindre. 

Mes pensées sont ambivalentes, je suis à la fois très heureuse que nous puissons nous habitants de cette vallée respirer de l’air devenu respirable, de pouvoir regarder le ciel sans que celui ci me donne l’impression d’observer certains jours nuageux, une jaunâtre couverture écossaise, de pouvoir entendre les oiseaux chanter et non pas comme le disait un journaliste télé avant hier : le silence règne perturbé par le chant des oiseaux« ..

 »En même temps« , j’éprouve de la peine pour tous ceux qui sont confinés dans les cités de banlieues, avec vue sur le hlm d’en face... les pauvres mal logés des villes dans des appartements exigus et sombres avec vue sur cour... nos malades et personnes fragiles qui vivent dans la crainte ou sont atteints gravement, et puis une admiration sans borne pour le personnel soignant qui travaille dans les conditions que l’on connait...pour ceux également qui continuent à assurer nos besoins essentiels.

Je ne sais pas si c’est la bonne mesure (mais je m’y plie comme tout le monde), sachant que depuis décembre, soit avant la prise de mesures drastiques en chine, et aussi après, les avions ont desservi le monde entier, relayés par les trains, puis les cars, métros et tout moyen de déplacement soit de propagation de l’épidémie en profondeur...

Nous ne sommes plus dans les années 60, ou seuls les plus aisés voyageaient si loin, ou dans les villages, ou l’on ne se rendait »à la ville" que contraints et forcés par la nécessité (medecin, notaire), le reste étant produit localement, du moins dans les campagnes, garantissant une auto suffisance que nous ne possédons plus.

Certains disent : après cela, le monde ne sera plus comme avant... j’espère, j’espère que ces quelques semaines pendant lesquelles le monde vit au ralenti en mi confinement, seront l’occasion de faire le point sur ce qui ne va pas, sur le sens que nous donnons à nos vies, sur la course folle du monde qui semble ne plus savoir ou il va, ; Constamment malade de la pollution qu’il engendre, dans les airs, dans les cours d’eau, les mers, et la terre...


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