@Spartacus
Les agences régionales de santé (ARS), chargées de piloter la prise en
charge des patients par les établissements hospitaliers, privilégient en
effet dans un premier temps les structures disposant d’un service
d’urgences et qui accueillent un siège du Samu. Un choix qui exclut de
fait les hôpitaux privés.
« L’attitude de certaines cliniques n’est pas toujours très claire », nuance dit Frédéric Valletoux qui préside la Fédération hospitalière de France, qui assure que plusieurs établissements « ont renâclé à prendre des patients ». Un phénomène confirmé par Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital parisien public Georges-Pompidou. « Sur le terrain, on perçoit souvent des réticences lorsqu’on propose des malades », a déclaré le médecin urgentiste sur France Inter.