@troletbuse
L’épidémie frappe moins la Suède ou la Finlande qu’elle ne frappe les pays latins, cela ne se réduit pas à la manière de comptabiliser, même si certains pays majorent, et d’autres minorent (il faudra comparer la surmortalité globale sur tout Mars-Avril dans chaque pays, en France c’est de l’ordre de 25%). Même entre pays latins, pourquoi l’Espagne est-elle tant touchée et le Portugal si peu ? on ne peut pas alors incriminer des caractéristiques génétiques, de mode de vie (alimentation, médication, tempérament...), ou climatiques.
Il y a donc bien des caractéristiques propres au cheminement d’une épidémie, et on constate que la baisse drastique des mouvements de population en Mars a « gelé » la situation : certains pays avaient alors des foyers actifs, d’autres non. On le voit même en France, entre la moitié Nord-Est et la moitié Sud-Ouest. Or juste avant le confinement, on parlait de « progression vers l’Ouest » de l’épidémie, qui a été stoppée.
Alors en Suède, OK, c’est comme une grippette, et dans le département de la Lozère, c’est encore moins qu’un rhume ...tant qu’on reste sous le seuil d’embrasement épidémique.