Tres interessante analyse .
Les ressorts de l’électorat sont peu cohérents, la foule est versatile et une population a qui l’on demande son avis résiste mal à l’envie de gagner. Hormis quelques trublions vite qualifiés d’extrémistes, un électeur, et c’est la grande force des démocraties, vote non pas pour le camp qui représente le mieux ses idées, mais pour celui qui lui semble avoir le plus de chances de l’emporter. Face aux urnes, le votant se comporte inévitablement comme le joueur attablé à la roulette. Il ne choisit pas, il cherche une martingale, il spécule, il voudrait rafler la mise.