@foufouille
Le décret du 19
février 2020 (cf article) a modifié ces règles.
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/reglementation-social-juridique-fiscal/article/le-respect-d-un-niveau-de-revenus-pour-beneficier-de-la-dja-est-supprime-220-166660.html
Quoi qu’il en
soit, je ne me suis pas jusqu’ici exprimé sur la rentabilité mais
sur la faisabilité de ce type d’agriculture qui ne bénéficie pas
encore du soutien accordé à l’agriculture traditionnelle (ainsi
l’arboriculture reçoit ainsi 4 fois moins de la PAC que les
grandes cultures) même si elle se développe très rapidement (+17 %
en 2018).
Reste que la
défaillance est toujours possible si le projet est mal calibré ou
trop optimiste, à l’instar de la plupart des activités
professionnelles humaines. S’il est courant de se sous-salarier
lors du lancement d’une entreprise ou d’une exploitation
(beaucoup rejettent la prime à l’installation trop contraignante)
, il est également notoire que les rémunérations agricoles sont
plutôt basses au démarrage dans bon nombre de secteurs. Et tant que
la qualité ne sera pas correctement valorisée à la vente, le
problème restera entier.