Il suffit d’attendre que le fruit mur, tombe
Tous les paramètres de l’économie turque sont au rouge :
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Après avoir progressé de près de 5 % au premier trimestre, l’économie a chuté de 10 % avec la pandémie.
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Cela a entrainé un chômage à plus de 14 %.
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Malgré des taux d’intérêt supérieurs à 10 %, la lire turque s’est effondrée par rapport au dollar, de 25 % cette année et de 85 % depuis la crise financière.
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Cela entraine une fuite des capitaux. Parallèlement, les investissements étrangers se sont effondrés à cause de la situation économique et des incertitudes politiques.
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Une inflation à 12 % écorne les capacités d’exportation ; il en résulte un déficit de la balance des paiements de 4 %,
d’autant que se sont effondrées de 80 % les rentrées du tourisme qui
représente 5 % du PIB. Cela n’est pas susceptible d’améliorer le taux de
change et risque même d’entrainer un cercle vicieux de dépréciation de
la lire.
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La notation de la dette souveraine de la Turquie a dernièrement été dégradée par Moody’s à B2, ce qui fait d’un bon du Trésor turc un « junk bond ».
Pour faire diversion, Hep Taïau ERDOGAZ a créé de nombreuses tensions :