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Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 9 novembre 2020 10:21

@Philippe Huysmans
On va forcément voir et vivre une agitation exceptionnelle. Il y a eu au moins 135 cas de fraudes portés à l’appréciation de la justice. Dès lors, la justice va se prononcer et sur pièces. Cela va donc avoir un effet et un impact important dans les prochaines semaines.

Une fois de plus, il ne faut pas raisonner de façon partisane pour un sujet qui concerne le respect de la loi. Soit M. BIden, soit M. Trump sera débouté. Dans tous les cas, il y aura un problème à régler : celui qui a fraudé ou celui qui a accusé à tort son adversaire de frauder. Le problème, et c’est là où ce qui se passe est dangereux, c’est que les deux candidats ont chacun à ce jour plus de 70 millions d’électeurs. Cette affaire, sa résolution et ses conséquences auront un impact indéniable dans la société américaine et dans le rapport qu’entretiennent les américains avec leur système politique.

On peut effectivement se désintéresser de ce qui se passe et des soupçons avérés ou non de fraude. Mais dans ce cas, comment s’impliquer dans un débat sur les turpitudes de la gestion de la crise sanitaire en évoquant des suspicions d’intérêts économiques à l’origine de l’interdiction d’un traitement ? Une malversation est une malversation. S’accommoder de l’éventualité d’une fraude aux élections américaines puis refuser de s’accommoder avec l’éventualité d’une priorisation d’un intérêts économiques sur des questions de santé ne tient plus. La recherche du respect des règles ne peut pas être à géométrie variable. 

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