Les superstitions comme les tabous les plus ancrés (prohibition de l’inceste, impureté des excréments, régimes alimentaires, mutilations sexuelles...) sont bien antérieurs à la période médiévale.
Ils remontent au moins au début du néolithique et la mise en place de rituels liés à la vie sociale des agriculteurs-éleveurs, quand ce n’est pas au paléolithique et à la pratique chamanique liée à la chasse et aux bienfaits des totems protecteurs.
Les orthodoxes étant plus proches du christianisme primitif (puisque leur clergé n’a pas éprouvé le besoin de faire évoluer un dogme qui s’est assoupli dans l’église catholique et chez les protestants pour s’adapter au pouvoir séculier), leurs croyances sont plus archaïque.