75 ans après, on comprend quels étaient les vrais enjeux de
la seconde guerre mondiale : sauver l’Europe du totalitarisme ou conquérir
son marché ?
Le vainqueur d’une guerre a assuré sa domination lorsque le
vaincu adopte sa langue. C’est déjà ce qui s’était passé avec le latin en
Gaule.
En 2001, c’est le gouvernement Jospin qui a proposé que les
documents financiers soient « rédigés
dans une langue usuelle en matière financière », autrement dit en anglais
même si un article de la constitution dispose que « la langue de la République
est le français ».
Or, une langue est le vecteur d’un patrimoine et de
références culturelles. Derrière la « share-holder value » et la « corporate
governance » se cache une idéologie, l’idéologie de l’ »économie de marché »
sous sa forme la plus aboutie actuellement : l’ »ultralibéralisme » de
Friedman mis en musique par Wall-Street et les très grands groupes mondialistes
et mondiaux.
L’argent n’a pas d’odeur, mais il peut avoir un accent
prononcé. On disait déjà dans le monde des voyagistes que « les avions
parlent anglais ». Aujourd’hui, c’est aussi l’informatique, internet et l’ »élite ».