Lorsque les Ottomans avaient besoin des Kurdes pour asservir les provinces chrétiennes, ils les désignaient pompeusement « Turcs des montagnes »...
En 1915, ces Turcs des montagnes ont vigoureusement participé à l’extermination des convois de femmes et d’enfants que les gendarmes détournaient vers leurs villages sur le chemin du désert vers Alep...
J’invite ceux qui doutent à se renseigner auprès des associations kurdes de France qui le reconnaitront très volontiers. Il y a eu des exceptions, comme toujours.
https://www.cultura.com/la-solitude-des-massacres-tea-9782402037761.html
Juin 1915 - La guerre embrase l’Europe. Et, de nouveau les Balkans. À
Istanbul, le gouvernement nationaliste jeune-Turc, allié des Allemands
rêve de reconquêtes. L’Arménie, enclave chrétienne en monde musulman
pourrait être un obstacle. Elle sera éliminée. Près de deux millions de
morts. Presque autant que de soldats français et anglais tués durant la
Grande Guerre. Dix fois plus de victimes qu’à Hiroshima ! Le premier
grand génocide de l’Histoire. Mais qui s’en souvient ? Papken Injarabian
avait neuf ans. Petit garçon perdu dans la tourmente, il a vécu
l’atroce exode de tout un peuple que massacrent, dépouillent, violent,
les hordes de Kurdes, stipendiées par les Turcs. Il a découvert la mort,
la faim, la soif, l’esclavage... mais c’est un enfant et il veut vivre.
Il veut aimer, rire, chanter, s’amuser... Il croit en la vie, comme il
croit en Dieu, dur comme fer. Vous n’oublierez jamais cet enfant emporté
par le tourbillon de la folie des hommes.