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Eric F Eric F 7 janvier 2021 18:17

En effet, les déclarations émanant des dirigeants de l’UE au début de la procédure de Brexit évoquaient des conditions léonines pour dissuader toute autre sortie de l’Union. Il n’en n’est rien, le Royaume-Uni continuera à accéder sans taxe au Marché Unique européen, correspondant à la vision de toujours de Londres : le libre marché sans les contraintes. Sans même avoir besoin de « compter les points », c’est un accord favorable pour Londres.

Il y aura évidemment des problèmes, mais ils sont surmontables, et certes le pouvoir d’achat diminuera dans un premier temps du fait de la baisse de la livre, mais la compétitivité accrue permettra de relancer l’activité locale, et la limitation de l’arrivée de main d’oeuvre extérieure induira une reprise de l’emploi.

Depuis le début de cette négociation, les alarmes sur l’éventualité d’un brexit sans accord étaient artificieuses, il y a toujours un « compromis à l’arraché » dans la dramaturgie européenne. Par ailleurs, la durée de la procédure aura permis une préparation des différents acteurs économiques pour une transition progressive.

Concernant les citoyens du RU installés dans les pays de L’Union et qui souhaitent y rester, il aurait été préférable de leur accorder automatiquement un statut de « citoyen de l’UE » au titre des avantages acquis à titre individuel, plutôt que recourir à des changements de nationalité.

Concernant la sortie du RU de « Erasmus », c’est particulier, parce que cela ne relève pas strictement de l’UE mais d’une structure plus large, même la Norvège, l’Islande et la Turquie en font partie (la Suisse s’en est retirée) -certes, l’appartenance à l’UE rend l’adhésion systématique-.


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