Oui, je savais depuis 1985... il est vrai que ce modèle de société (je ne parlerais même pas de civilisation) devrait avoir la dignité de reconnaître qu’elle s’est gourée sur tout la ligne. Comme dans le fable du chêne et du roseau, le roseau, plie plie mais ne rompt point (cela s’appelle la résilience, un mot qui m’énerve autant que le « lâcher prise » ou à l’époque : les battants dynamiques). Mais face à une bourrasque, chêne et roseau s’envolent. Comme le canard qui laisse glisser l’eau, la pluie sans être mouillé. A chaque échec, il a une solution toute faite, ce qui lui permet de traverser les gouttes sans jamais essayer de comprendre pourquoi cela n’a pas marché. Il y a le Phénix. Lui il accepte de mourir parce qu’il a vu l’énormité de sa connerie. Ils sont rares, ceux qui sont prêts à accepter la mort....quand c’est raté, c’est raté. Mais parfois, le phénix lui, peut renaître de ses cendres. Encore plus beau...C’est un choix...Nous sommes à la croisée des chemins ;