A la lecture du titre, on pouvait s’attendre à une attaque argumentée. Mais l’argumentation manque cruellement. Il s’agit d’un réquisitoire sans aucun esprit de rigueur ni de discussion. La rigueur : pas de définition donnée en préalable des mots « démocratie » et « droits de l’homme ». Et pour cause, le rappel des définitions auraient montré aussitôt que l’auteur fait fausse route. La démocratie est un principe de gouvernement, les droits de l’homme sont des protections qui s’appuient sur les droits naturels de l’homme même à l’état de nature et même en-dehors de la démocratie.
Du coup, c’est un très mauvais papier qui aura servi aux commentateurs à se défouler contre les inepties dangereuses de l’auteur.