@pmile,
« La langue de bois était celle de la rigueur idéologique. La langue de
coton [LDC] est celle des temps nouveaux. Elle a le triple mérite de
penser pour vous, de paralyser toute contradiction et de garantir un
pouvoir insoupçonné sur le lecteur ou l’auditeur. Ses mots sont
séduisants, obscurs ou répétitifs. Floue ou redondante, banale ou
ésotérique, elle a réponse à tout parce qu’elle n’énonce presque rien.
Ou trop, ce qui revient au même. »
Je dirai en ces temps du « en même temps » que c’est une langue furtivement omniprésente : la pensée se cache derrière une abondance de mots menteurs.