Je crois que vous vous trompez d’époque, de problème et de citoyens.
Je préfère cela à dire que vous sous-estimez notre compréhension de la
situation et des enjeux.
Nous assistons à une course de vitesse avec des classes
dirigeantes qui veulent refermer sur nous le capot d’une UE supranationale et
néolibérale et les peuples qui se débattent pour continuer d’exister et faire
vivre une Europe des états-nations.
Il n’y a pas d’alternative nous dit-on et il faut jouer
selon les règles et le terrain que l’on vous a choisis.
Désolé ni l’histoire
ni la politique ne fonctionnent ainsi et
nous ne sommes pas des enfants indisciplinés à éduquer ou punir.
Entre faire croire que tout est joué d’avance (les gens en
place approuvent toujours cet encouragement à la résignation) et penser que ce
sera une promenade de santé et qu’il s’agit de suivre le bon cheval au dernier
moment (ou du moins le moins mauvais), nos concitoyens ont compris qu’il est
essentiel qu’ils entrent dans le jeu et cherchent le chemin qui ne pourra se
construire sans eux. Parce que l’autre formule, ils l’ont largement expérimentée
à leurs dépens.
Quoique vous puissiez raconter, à suivre les événements même de loin, il faut
être aveugle ou ne pas vouloir voir l’inquiétude des classes dirigeantes et que tout cela travaille dans l’UE et ailleurs.
Des propositions
sont à discuter et enrichir comme socle
d’une alternative : Réforme institutionnelle + pilotage et maîtrise d’une
économie mixte+Europe des nations comme un pôle économique et culturel partenaire souverain des autres pôles d’un
monde multipolaire à encourager pour
avoir une chance qu’il soit pacifié. Comme contribution à un authentique rassemblement
républicain.