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velosolex velosolex 23 mars 2021 00:28

@sylvain 

 « Comment comptent-ils affronter le regard et la douleur de leurs enfants qui ont perdu leur mère, tout ça pour une blessure d’égo ? »,

 
Est il pertinent de rajouter du pathos et de l’émotionnel, n’importe quel lecteur comprenant très bien l’horreur de la situation ? 
Je reproche plusieurs choses à cet article, qui veut se faire lanceur d’alerte. Le plus grave, c’est de systématiser, en présentant un portrait de l’homme à charge, ramenant chacun des lecteurs devant une sorte de tribunal, ou il se sent accablé et jugé parce qu’il est homme, comme si ce genre de crime était courant. (Ce que les infos en boucle suggèrent )
L’homme à mauvaise presse. Il faut savoir que plusieurs hommes, des vieillards souvent, ont été pris par exemple pour des pervers, car assis sur un banc à proximité d’une école, et ont été passé à tabac par des bien pensant, croyant rendre justice. Plus d’un cas malheureusement traduisant un climat délètère https://bit.ly/3lE74lv

Soupçonné d’être un « pervers sexuel », un retraité meurt ...

« Qu’ont les hommes à ne pas supporter d’être quittés. Que se passe-t-il dans les tréfonds de leur conscience ? » 
Cela pourrait s’appeler ; De l’homme, cette espèce dangereuse et méconnue...
. Il est possible de donner des réponses cliniques ou judiciaires de façon singulière sur un individu, un psychopathe par exemple, ou un pervers. Indifféremment de son sexe d’ailleurs. Ou de sa race. C’est là pas ailleurs que l’auteur de cet article aura des réponses à ses questions...C’est ce fera Truman Capote dans « de sang froid », un livre magistral. Ou alors Liza Ward dans « Outside Valentine », ou Levin Meyer dans « Crime » des livres enquêtes de faits divers ayant réellement existé et qui sont des chefs d’oeuvre
Mais interroger la fonction « homme » est une impasse de réflexion. Bien qu’état homme, je suis incapable comme l’auteur de répondre aux questions qu’elle pose benoitement. On a dans la colonne filante, Hitler, Gandhi, Attila, Néron, Einstein et Dutroux. 
Il existe sans aucun doute par contre une impulsivité et un facilité à produire de la violence chez les hommes, comme chez tous les autres animaux d’ailleurs, notre espèce ne pouvant être différenciée.
Hors la manipulation et l’influence sur les autres, pousse au crime, ou notre espèce excelle, dans par exemple l’esthétisation de la violence. Il y a beaucoup à dire sur la culture de la violence, en représentation de plus en plus décomplexée, et des ses substrats : Mépris des autres, volonté de puissance et de domination, sans cesse exploités par le cinéma. (inutile de dire que le monde de la culture s’en lave les mains, et prétend que l’homme est capable de faire la différence entre réalité et fiction...mais alors comment marcher la publicité ?)
Les hormones, la testostérone, sont des déterminants qu’il faut prendre en compte. Mais inégalement. L’enfance, l’éducation, les traumas, la culture, la socialisation, les lois morales, les affects, l’empathie ou pas déterminent ou empêchent un passage à l’acte. Le pathologique, en sommeil, est catalysé par des événement extérieurs, comme la guerre, la maladie, la perte de tout repère, inhérents aux états de crise. Et le divorce en est un. Ce qui peut interroger sur le libre arbitre de certains individus, mais évidemment ne leur enlève pas la responsabilité entière de leur crime. 
Il semble néanmoins, que dans l’espèce humaine, certains mâles se seraient même débarrassés de leur batte de base ball, et marcheraient sur deux pattes, à découvert. Des relations courtoises et abouties, et même aimantes auraient été observées par des ethnologues entre les deux sexes. Méfiance !. Le grand mâle dominant a plus d’un tour dans son sac. Mieux vaut fermer sa porte à double tour. 


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