à retrouver plutôt. On ne peut guère imaginer cela aujourd’hui, pourtant, au niveau local, au niveau du quotidien, c’est la seule chose à faire... s’il reste des humains pas trop abîmés pour le vouloir.
On n’arrive pas à s’imaginer hors mondialisation, ses cargos et containers, ses avions, ses trafics ferroviaires, ses routes... c’est incroyable de ne pas pouvoir se projeter sans ça ; c’est grave !
Il peut se faire une organisation horizontale et consommatrice localement, puis une confiance dans les relais des échanges, mais en restant raisonnables, cela se ferait sans problèmes ! ce qui pourrit tout, c’est le gigantisme, que tout le monde puisse manger des tomates en janvier, du poisson tous les jours s’il le souhaite, de la viande... c’est littéralement fou ; et cette folie semble tellement « nécessaire » ! personne ne voudrait s’en passer...comme si c’était la faillite du progrès, alors que c’est la folie de l’hubris ! personnellement cela me terrasse, vraiment.
Et je ne parle pas évidemment de la fin programmée de l’utilisation de nos joujoux, quand il n’y aura plus rien pour les fabriquer !