@Attila
Merci de nous donner un lien sur un roman d’espionnage
================== extraits ======================
La mosquée Omari servit de coulisses à la représentation ; c’est là
que se firent les changements d’habillement et qu’eurent lieu les
répétitions. Oui, les terroristes libyens, venus en droite ligne du
champ de bataille de l’agression-changement de régime US-OTAN sur la
Libye, étaient arrivés à Deraa bien avant le violent soulèvement de mars
2011. Le responsable religieux de la mosquée Omari était Sheikh Ahmad
al Sayasneh. C’était un homme d’un certain âge avec un grave problème de
vue qui l’obligeait à porter des lunettes noires spéciales, et ces
lunettes affectaient à leur tour sa vision. Il n’était pas seulement
malvoyant, mais également sensible à la lumière ce qui l’obligeait à se
tenir autant que possible à l’intérieur et souvent isolé. Il était
accoutumé à reconnaître les personnes avec lesquelles il parlait à leur
accent et à leur voix. L’accent des gens de Deraa est caractéristique.
Tous les hommes qui fréquentaient la mosquée Omari étaient des
habitants du lieu, s’exprimant avec l’accent local. Évidemment, les
visiteurs venus de Libye se gardèrent bien de se laisser identifier par
l’ecclésiastique, ce qui les eût démasqués. Ils se contentèrent de
travailler avec quelques acteurs-clés qu’ils avaient recrutés localement
et mis dans le secret. La participation de membres locaux des Frères
musulmans, qui allaient être chargés d’assister les
mercenaires/terroristes libyens était un élément essentiel du plan de la
CIA, plan ourdi et dirigé à partir de la Jordanie.
Le fait d’avoir obtenu l’aide et la coopération de salafistes locaux a
permis aux Libyens d’entrer dans Deraa sans éveiller les soupçons. Les locaux recrutés ont servi de façade à l’opération.
Les agents de la CIA qui la dirigeaient à partir de leurs
bureaux en Jordanie avaient déjà fourni les armes et l’argent qu’il
fallait pour attiser les flammes de la révolution en Syrie. Avec
suffisamment d’armes et d’argent, on peut faire démarrer une révolution
n’importe où dans le monde.
==== Qui ose dire qui’il s’agit d’un reportage ? ============
Non seulement c’est invraisemblable mais c’est une ficelle qui a été maintes fois utilisée pour dénigrer les révolutions.
Pour la révolution russe c’était le fameux complot judéo-bolchévique ourdi depuis Wall-Street par les grandes fortunes juives. Cette histoire qui vient des russes blancs a été reprise par Hitler.
C’est la fameuse conclusion de votre roman d’espionnage : "Avec
suffisamment d’armes et d’argent, on peut faire démarrer une révolution
n’importe où dans le monde".
Toutes les révolutions sont organisées par quelques grosses fortunes. Les fachos sont encore à l’œuvre de nos jours. Hitler a trouvé des successeurs.